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Camille Michel fait des trucs.
Architecte défroqué
Musicien et artiste
Enseignant à l'École de la Nature et du Paysage (INSA CVL)
Ancien pensionnaire (2012-2013) à l'Académie de France à Rome - Villa MédicisMon travail représente une somme non raisonnée de choses dont la seule logique, issue d’une pratique au long cours, est chronologique ; une somme d’efforts hétéroclites, aboutis ou non, qui me permettent de tenir un cap et une rigueur tant intellectuelle que sensible.
Cette superposition de répliques[1][1]
En référence au phénomène sismologique.... approximatives traverse plusieurs moyens d’expression (écrire, fabriquer de la musique, enregistrer des sons, dessiner, imaginer des objets...), et tend à approcher un sentiment qui se dérobe indéfiniment. C’est un flux continu de fabrication, un façonnage assidu, à la recherche du temps perdu et de la perte de temps.
Choisir de ne pas choisir est la garantie de ne jamais devenir un spécialiste, de toujours rester un amateur en tout, et de ne jamais éprouver le sentiment de savoir-faire. C’est la recherche constante d’un début de relation avec les émotions, les idées et les techniques : le point du jour comme état de prédilection. C’est la garantie de rester dans la part faible des choses, leur périphérie.Cette approche est autant une manière de faire advenir les choses, qu’un prétexte pour les fabriquer.
On pourrait résumer tout cela à la simple action de « faire des trucs », un peu comme les enfants prennent l’initiative de créer des mondes, quand ils jouent à même le sol.
- ^ En référence au phénomène sismologique.